17h lancement de livres (Maison d’édition Bleu dans Vert)
‘Comment dire au revoir à un père absent ?’ de Pieterke Mol.
Vivre aux côtés d’un père absent. Boire son manque. Avaler son vide. Faire sien son silence et le transcender. Les poèmes de Pieterke Mol racontent une histoire. Celle d’une petite fille qui devient grande et qui, tout ce temps, accompagne la douleur de son père. De ce père abstrait presque insondable, Pieterke tente un portrait de lui et d’elle. Comment se glisser dans la mémoire et atteindre la croûte terrestre ? Comment toucher, sentir, humer, aimer le père absent ? Comment lui dire au revoir ?
‘Marche de nuit’ de Renato Baccarat
Depuis Bruxelles, l’auteur jette un regard par-dessus son épaule et raconte ce qu’il y voit. Il aperçoit ses enfants, ses parents, des voyages et des rencontres, des chemins heureux, des découragements, des abandons, la mort.
Une promenade sensible, heureuse malgré les tremblements et trébuchements. Pour lui, écrire en français, à ce moment-là et en Belgique, alors qu’il est né au Brésil et qu’il a toujours écrit en portugais, est une façon de se dévoiler davantage. Il y a beaucoup de lui dans tous ces textes et ce n’est plus possible de se cacher derrière la langue.
Peut-être qu’il en écrira d’autres. Peut-être qu’il avait besoin de partager ceux-ci.
‘Je veux être ta maison’ de Laura Athayde’
“Je veux être ta maison” est une déclaration d’amour illustrée. Les illustrations font allusion à des souvenirs chers à l’auteure, comme le goûter accompagné du fruit du palmier pupunha qu’elle mangeait dans son Amazonas natal. Au milieu de ces souvenirs, il y a des éléments qui mettent en évidence un autre habitant de ce même corps : la personne aimée, abritée à l’intérieur, partageant l’espace avec ces précieux souvenirs.
‘La mesure du possible’ de Alain Munoz
Comme tous les jours, Saïda passe l’après-midi à aider des enfants à faire leurs devoirs.
En fin de journée, elle est convoquée par son directeur pour discuter du comportement de Myriam, de plus en plus ingérable, mais surtout: peut-on veiller à ce qu’il y ait moins de bruit, dans la mesure du possible ?