18h-21h arpentage sur le livre « Faire Justice » de Elsa Deck Marsault
INFOS PRATIQUES
Date : Le lundi 11 décembre 2023
Timing : De 18h00 à 21h00
Lieu : La vieille Chéchette, Rue du Monténégro 2, 1060 Saint-Gilles
PAF : Gratuit. Apporte ce que tu veux à manger
Inscription : https://framaforms.org/arpentage-faire-justice-de-elsa-deck-marsault-1112-1674142462
Contact : mborensztejn@liguedh.be
Max 15 personnes ! En cas d’annulation, merci de nous le faire savoir dès que possible afin que nous puissions donner votre place à quelqu’un·e d’autre.
Un arpentage c’est quoi ?
Une méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière.
Concrètement ?
Nous couperons le livre en autant de partie qu’il y a de participant.es (max 15 => ce qui fera environ 10 -15 pages à lire par personne). Nous donnerons une heure en solo pour que chacun.e puisse s’emparer de sa partie. Puis, nous reviendrons en grand groupe et chaque personne pourra restituer les deux ou trois idées phares (ou incomprises) de la partie qu’elle aura lue ainsi que ce qu’elle aura envie de partager dessus.
Faire Justice : Moralisme progressiste et pratiques punitives dans la lutte contre les violences sexistes ?
Là où il est admis que le recours à la police en cas de violence n’est pas la solution mais plutôt un problème supplémentaire, la tentation est de s’y substituer. Si l’intention est louable, son application l’est moins. Les mesures sont expéditives et les outils pour faire justice sont encore profondément empreints d’une philosophie punitive : menace, exclusion, harcèlement, dénonciation publique et discréditation politique. Comment sortir de cette impasse ? La question est d’autant plus difficile qu’elle surgit au moment où les forces réactionnaires mènent une large offensive contre le wokisme pour mieux protéger ceux qui organisent les violences dans nos sociétés.
Écrit par une « militante gouine », ce livre propose une critique fine du moralisme progressiste et des pratiques punitives dans les luttes sociales. En se saisissant d’exemples concrets rencontrés au gré de son militantisme et en discutant précisément l’abolitionnisme pénal, elle pose les jalons d’une justice transformatrice inventive, capable de prendre soin des victimes et de transformer les individu.es comme les groupes. Endiguer les violences c’est aussi ne plus craindre le conflit, ne plus avoir peur de lutter.